Cette photo est extraite du film Les Ailes du désir de Wim Wenders et l'ange qui regarde le vide, c'est Bruno Ganz (Ah... Bruno Ganz...).
Hier j'ai retrouvé le scénario (je retrouve plein de trucs en ce moment), je me souviens l'avoir lu amoureusement après avoir vu plusieurs fois le film.
Le scénario est signé Wim Wendres et Peter Handke.
Peter Handke, justement... Mais j'y reviens plus loin.
J'adore podcaster des émissions de radio. Ces émissions que je ne peux pas écouter la journée parce que j'écris le plus souvent et que je supporte uniquement la musique pour m'accompagner. Mais ces perles radiophoniques qu'on peut réécouter à loisir quand on veut, ou on veut, c'est, pour moi, de l'ordre du merveilleux. Ce sont des voix qui vous poursuivent et qui, souvent, vous aident à mieux comprendre le monde (et franchement, c'est pas mal parfois...). Les podcasts que j'affectionne le plus sont ceux consacrés aux écrivains (on se demande pourquoi...).
Sur France Culture, il y a cette série d'émissions A voix nu, entretiens magnifiques avec Peter Handke. Je crois bien avoir écouté 4, 5 fois chaque volet des 5 émissions. Et j'ai enfin ouvert ce livre qu'on m'avait offert il y a bien 25 ans et que je n'avais toujours pas lu, La leçon de la Sainte Victoire. Je ne regrette pas d'avoir d'avoir attendu tout ce temps, c'est de la broderie, oui, je vous le dis, de la broderie. Le livre était poussiéreux mais maintenant, il est corné, il y a de nombreuses pages qu'il faut que je relise absolument.
Et je viens déjà de terminer la correspondance d'Hervé Guibert et Eugène Savitzkaya, Lettres à Eugène.
Ma vie ne vaut d'être vécue sans ces compagnons de route, les livres et leurs auteurs... (Qu'ils soient bénis d'exister)